Ohlalala deuxième post ou quoi - chems
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Un blog, ou blogue[1],[2], est un type de site web — ou une partie d’un site web — utilisé pour la publication périodique et régulière d’articles personnels, généralement succincts, rendant compte d’une actualité autour d’une thématique particulière. À la manière d’un journal intime, ces articles — appelés billets — publiés par son/ses propriétaire(s) ou son/ses webmaster(s), sont généralement datés, signés et présentés dans un ordre rétrochronologique, c’est-à-dire du plus récent au plus ancien. Ils permettent à l’auteur, appelé blogueur, d’exprimer une opinion et sont la plupart du temps ouverts aux commentaires des lecteurs[3].

En 2024, on dénombrait plus de 600 millions de blogs et pas moins de 7,5 millions de nouveaux articles de blog publiés chaque jour[4]. On recensait en 2020, 31,7 millions de blogueurs, alors que dans le monde on estime à trois millions le nombre de blogs qui naissent chaque mois. Toutefois, le nombre de blogs inactifs demeure élevé. Rares sont en effet ceux qui affichent une grande longévité et la majorité d’entre eux sont abandonnés par les auteurs[5].

Schrödinger Equation

The time-dependent Schrödinger equation:

\[i\hbar \frac{\partial}{\partial t} \Psi(\mathbf{r},t) = \left[ \frac{-\hbar^2}{2m}\nabla^2 + V(\mathbf{r},t) \right] \Psi(\mathbf{r},t)\]

Un blogueur a aujourd’hui loisir de mélanger textes, hypertextes et éléments multimédias (image, son, vidéo, applet) dans ses billets. Il peut aussi répondre aux questions des éventuels lecteurs-souscripteurs, car chaque visiteur d’un blog peut laisser des commentaires sur le blog lui-même, ou bien contacter le blogueur par courriel[6].

Étymologie Le terme blog est issu de l’aphérèse d’un mot composé, né de la contraction de Web log ; en anglais, log peut signifier registre ou journal. Ce terme est employé pour la première fois par Jorn Barger, en 1997[7].

Un blogueur ou une blogueuse[8] (en anglais : blogger) est l’individu qui a l’habitude de bloguer[9] : il écrit et publie les billets, sans entrer dans la composition de tous les commentaires qui y sont associés. La blogosphère est l’ensemble des blogs ou la communauté des blogueurs[10]. Parfois, par métonymie, on désigne l’ensemble des blogs d’une communauté précise : la « blogosphère homosexuelle », la « blogosphère des standards Web », etc.[réf. nécessaire]

When considering \(Z_{ij} \sim \mathcal{N} (0,\sigma_{Z}^{2})\), we have \(L_{ij} := e^{Z_{ij}} \sim \text{Log}\mathcal{N} (0,\sigma_{Z})\)

In the limit where $N$ is large enough, and knowing that elements of $Z$ are two by two independent, we get :

\[\|{S}\|_{rms} = \alpha_{S} \cdot \dfrac{1}{N}\cdot \left(\sum_{i=1}^{N}\sum_{j=1}^{N} \left(\dfrac{L_{ij}}{\sum_{k=1}^{N} L_{ik}} \right)^{2} \right)^{\frac{1}{2}}\] \[= \alpha_{S} \cdot\dfrac{1}{N}\cdot \left(\sum_{i=1}^{N}\sum_{j=1}^{N}\left(\dfrac{L_{ij}}{N \cdot\mathbb{E}(L_{ij})}\right)^{2}\right)^{\frac{1}{2}}\] \[= \alpha_{S} \cdot\dfrac{1}{N}\cdot \left(N^{2} \cdot \mathbb{E}\left[ \left( \dfrac{L_{ij}}{N \cdot\mathbb{E}(L_{ij})} \right)^{2}\right] \right)^{\frac{1}{2}}\] \[= \alpha_{S} \cdot\dfrac{1}{N} \cdot \left(N^{2} \left[ \dfrac{\mathbb{E}(L_{ij}^{2})}{N^{2} \cdot e^{\sigma_{Z}^{2}}} \right] \right)^{\frac{1}{2}}\] \[= \alpha_{S} \cdot\dfrac{1}{N} \cdot \left(N^{2} \left[ \dfrac{\mathbb{E}(L_{ij}^{2})}{N^{2} \cdot e^{\sigma_{Z}^{2}}} \right] \right)^{\frac{1}{2}}\] \[= \alpha_{S} \cdot\dfrac{\sqrt{\text{exp}(\sigma_{Z}^{2})}}{N}\]

Formes francisées L’utilisation de la graphie identique à la forme anglaise blog, est la plus répandue, si bien qu’elle figure dans les éditions 2006 des dictionnaires Le Petit Larousse et Le Robert.

L’Office québécois de la langue française (OQLF) propose les termes « blogue », « carnet Web » et « cybercarnet »[2]. Le terme « blogue » a été proposé par l’OQLF en 2000, sur le modèle du terme « bogue »[2]. Cela permet de créer les dérivations « bloguer »[9], « blogueur »[8], « bloguesque »[11], etc. Cette graphie semble être adoptée progressivement par toutes les communautés. Toutefois, les formes dérivées sont également largement utilisées par ceux qui conservent la graphie « blog ». Le synonyme « cybercarnet »[2] offre les mêmes possibilités de dérivation : « cybercarneteur », « cybercarnetage », « cybercarnétosphère », etc.

En France, en septembre 2014, la Commission d’enrichissement de la langue française adopte le terme « blogue » comme au Québec[1]. De 2005 à 2014, elle avait choisi le mot « bloc-notes »[12], ce qui rendait son utilisation obligatoire pour les administrations et services de l’État français. Ce mot entrait en conflit avec la traduction des mots notepad et notebook déjà utilisés par ailleurs en informatique. De plus, il n’autorisait pas de dérivés évidents comme « blogosphère ». Le Larousse contient désormais les deux graphies[13].

Par ailleurs, d’autres traductions ont émergé çà et là au sein de communautés de blogueurs, sans connaître pour l’instant un grand succès : « journal Web », « webjournal » ou « joueb », qui ne distinguent pas le journaliste du blogueur, à tort selon la majorité des blogueurs ; Journal extime n’est pas issu du Web, mais emprunté à l’écrivain Michel Tournier. Il désigne étymologiquement un journal intime public. Ce terme désigne en fait plutôt un usage possible pour un blog (présenter sa propre vie), le blog étant un média possible pour cet usage. Il existe des blogs à usages très différents (par exemple d’analyse de l’actualité). [Passage à actualiser] Quelques juristes blogueurs ont proposé « bloig » (mélange des mots « blog » et « loi ») comme traduction de l’anglais blawg (formé sur les mots « blog » et « law », ce dernier signifiant « loi » ou « droit »)[pertinence contestée]. L’OQLF propose plutôt le terme « blogue juridique »[14].

Présentation et variété de la blogosphère Le terme « blog » recouvre beaucoup de notions : les œuvres d’un dessinateur, les nouvelles activités d’une association, un journal intime anonyme, des poèmes, l’opinion d’un journaliste, le carnet de bord d’un photographe, des satires de personnalités politiques, les vidéos d’une classe de collège, un roman en cours d’écriture, les anecdotes quotidiennes d’une mère de famille… La liste est sans fin et surprend par sa diversité. Tout un vocabulaire désigne ses différentes utilisations : « vlog », ou « vidéoblog » (blog vidéo), « bdblog » ou webcomic (blog BD), « photoblog » (blog photo), audioblog (blog audio)…

Le concept « blog » est assez englobant pour autoriser toutes ces acceptions. Le phénomène connaît son succès grâce à la facilité de publication proposée par des logiciels automatisés de publication, la liberté éditoriale (il n’y a généralement pas de contrôleur chargé avant publication de la relecture d’un billet) et la grande capacité d’interaction en temps réel avec le lectorat (via les commentaires et le courriel).

Quelques blogueurs donnent une régularité à leur blog en écrivant précisément tous les jours, toutes les semaines, ou tous les mois. Lecteurs et auteurs entretiennent de facto un contrat comme au sein du pacte autobiographique : tout est-il vrai ? Quels sujets aborder ? À quelle fréquence ? Sous quel angle ? Cependant, plusieurs choses distinguent l’écriture du blog d’un pacte autobiographique. D’une part, les lecteurs peuvent généralement commenter immédiatement le contenu d’un blog, au vu et au su de tous. Par ailleurs, le nombre de lecteurs d’un blog varie bien plus rapidement que le nombre de lecteurs d’un livre. En effet, par la nature des flux et des échanges sur la Toile, un blog peut devenir populaire au sein de la communauté à laquelle il appartient en très peu de temps. Cette variabilité influe parfois sur l’auteur en le poussant par exemple à écrire autour d’un buzz. Cependant, certains blogueurs se sont constitué une audience fidèle relativement nombreuse : ils sont alors affublés du titre informel de « blogueur influent ».

Il est probable que de nombreux blogs totalement privés (protégés par mot de passe) soient présents sur la Toile ; il est difficile d’en estimer le nombre.

Le vocabulaire intuitif potentiel est vaste et participe à l’engouement autour du phénomène : blogage, blogable, bloguitude, moblog, blogiciel, audioblog, vidéoblog, photoblog, blogogeoisie ou « blogeoisie » (terme désignant les blogueurs dont les sites sont très visités), bloguien, carnetier/carnetière, carneter (le verbe), carneticiel, carnetable, carnetage, carnetodépendance, carnetosphère, audiocarnet, vidéocarnet, photocarnet, carnetiquette, blook (blouquin), etc.

Identité dans les blogs Bien que la plupart des blogueurs hésitent à donner une définition claire de leurs intentions, les blogs servent principalement à l’auto-représentation, se formant alors autour des affects et des idées propres à leur(s) auteur(s). Utiliser un blog représente en effet un moyen de définir son identité, particulièrement une identité en ligne. C’est pour cette raison que la presse et l’opinion populaires sont parfois amenées à fustiger ce qu’elles considèrent comme l’égocentrisme des blogs.

Toutefois, l’utilisation des blogs pour interagir avec autrui peut aussi constituer un moyen d’explorer sa propre identité[15].

Création du blog Un blog doit être considéré « comme un projet éditorial et [être traité] avec les attentions et les compétences d’un éditeur »[16], puisque le web remplace progressivement le livre comme « principal vecteur d’information et de connaissances ».

Conception matérielle du blog Le blog est généralement créé par le blogueur lui-même, mais peut également être participatif (comme dans le cas du blog Gyn&co). La conception peut se faire grâce à une plateforme d’autopublication et d’hébergement des blogs, gratuitement ou non, ou bien à partir d’un logiciel de publication. Dans ce cas, les utilisateurs peuvent avoir recours à des systèmes de publication assistée par ordinateur (PAO) ou bien à des plateformes d’édition spécialisée. La conception du blog peut aussi se faire indirectement par le blogueur, par l’intermédiaire d’un tiers avec lequel il est lié par contrat (ex : contrat de travail, de stage, contrat de prestation de service).

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